Page:Un ancien diplomate.- L'esclavage en Afrique, 1890.djvu/516

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sam (comme le capitaine Ménard) ; de là, il essaiera d’atteindre Baroua, sur le lac Tchad, an étudiant la frontière de la contrée confirmée à la France par le traité anglo-français. M. de Boze, peintre distingué, voyagera avec M. de Brettes.

Enfin, le capitaine Trivier est sur le point d’entreprendre une nouvelle expédition dans l’Afrique Australe. Il doit quitter la France vers le 18 novembre.

Tous ces efforts ne peuvent qu’être utiles à la civilisation, à la campagne anti-esclavagiste, et l’on ne saurait trop féliciter et louer ceux qui les tentent.

Nous avons fait ressortir (pages 374 et 373) l’importance considérable de l’influence du Sultan de Zanzibar sur les peuples de l’Afrique Orientale, l’Allemagne qui l’a parfaitement comprise, cherchée se l’approprier ; voici une dépêche qui ne laisse aucun doute à ce sujet :

Berlin, 17 octobre.

Le Moniteur de l’Empire annonce que le gouvernement allemand et le sultan de Zanzibar ont conclu une entente en vertu de laquelle ce souverain s’engage à céder à l’Allemagne, moyennant une indemnité de 4 millions de marcs, les droits de suzeraineté qu’il possède sur la partie de la côte du continent