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Page:Une institutrice de chez nous - Politesse canadienne, c1910.djvu/158

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Si c’est un employé qui se marie, il est d’usage que ses compagnons de travail lui fassent fête. Une semaine environ avant la célébration du mariage, ils le convient à un banquet intime, dont il est l’hôte d’honneur. Outre le cadeau personnel, que chacun envoie à la fiancée, ils offrent ce jour-là, un cadeau plus dispendieux, fruit de la contribution générale.

Il y a aussi, les enterrements de vie de garçon ! Funérailles sans crêpes, auxquelles se rendent, sans témoigner de regrets, tous les amis du futur marié.


La jeune fille, dans la quinzaine qui précède son mariage, invite ses amies à venir faire l’examen de son trousseau, et de ses toilettes de future mariée, qui sont toutes exposées dans sa chambre. Il est devenu d’usage courant, que chacune des invitées offre ce jour-là, à la fiancée, une jolie petite pièce de lingerie, de jolies taies d’oreillers, tabliers de fantaisie, bonnets de boudoir, serviettes de table, serviettes de bain, dessus de bureau, etc. etc. le choix est plus que varié.

Quelques jours après, parents, amis et connaissances de la fiancée, se réunissent chez elle,