Page:Véron - Mémoires d’un bourgeois de Paris, tome 1.djvu/55

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sommes.
années.
sommes.
1819… 7,682,533 42 1830… 6,403,029 94
1820… 7,801,752 27 1831… 6,055,100 »
1821… 8,724,504 27 1832… 6,055,100 »
1822… 8,651,396 76 1833… 6,138,479 14
1823… 7,408,844 73 1834… 6,546,319 30
1824… 8,222,339 82 1835… 6,630,383 71
1825… 9,008,628 51 1836… 6,115,792 47
1826… 7,346,411 33 1830… 6,841,838 85
1827… 7,213,264 23
1828… 7,387,545 94
1829… 7,080,139 92 Total 137,313,403 81

L’argent des étrangers comptait pour beaucoup dans ces sommes perdues.

Nous ferons remarquer que les bénéfices des fermiers des jeux étaient surtout assurés par cette somme annuelle de deux millions quatre cent mille francs, qui leur était attribuée pour frais de régie. Les frais étaient loin de s’élever à cette somme.

L’expansion de la passion du jeu sous l’empire et sous la restauration était telle, qu’à côté des maisons de jeu publiques florissaient alors des maisons de bouillotte, dangereuses succursales des tripots autorisés et surveillés par la police.

Ces maisons de bouillotte s’installaient sous forme de tables d’hôte. Mais après le dîner, les tables de jeu se dressaient ; on y jouait surtout à l’écarté.

Après les cent-jours, les commandants et les veuves