Page:Vadé - Œuvres de Vadé, précédées d'une notice sur la vie et les oeuvres de Vadé - 1875.djvu/193

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Et puis avec ça il est en procès avec M. Thomas, ça jettera de l’huile dans le feu ; et si M. Thomas vous poursuivait, il trouverait à qui parler. Hé puis tenez, ma barque a ça de bon, dès qu’une fille y a mis le pied… Votre serviteur ; les jaloux y renoncent. Je m’en vas porter mon poisson, arrangez-vous là-dessus avec votre parsonnière.

(Il sort.)
PIERROT.

Ne m’abandonne pas, si je la détermine.

BLAISE.

Non, non, allez.

(Revenant sur ses pas.)

Je veux dire queu manière d’humeur que c’est M. Thomas ? C’est qu’en cas d’occasion, c’est bon à savoir.

Air : Joseph est bien marié.

Ce tuteur est-il madré ?

PIERROT.

Non, c’est un avare outré,
Amoureux par fantaisie
Défiant par jalousie,
Qui par bêtise croit tout.

BLAISE.

Allez, j’en viendrons à bout.

J’irons dire un mot de tout ça à M. de Bonsecours, seigneur de cheux vous, et puis je repasse ici, c’est l’affaire de quatre coups de rames. Sans adieu, M. Lubin.

PIERROT.

Crois que ma reconnaissance…

BLAISE, s’en allant.

Chantons lestamini, chantons lestamina, chantons lestamini, chantons lestamina.