Page:Vadé - Œuvres de Vadé, précédées d'une notice sur la vie et les oeuvres de Vadé - 1875.djvu/196

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LUCETTE.

La complainte est touchante !
Je crois que vous pleurez.
Allons gai, toujours gai.

PIERROT, naturellemont.

Aimable Lucette, loin de m’accabler, plaignez-moi, je mérite toute votre pitié.

LUCETTE.

Oh, oh, voici du sérieux.

PIERROT, à part.

Qu’ai-je dit ?

LUCETTE.

Vraiment, il se dégourdit.


Scène V

CLAUDINE, LUCETTE, PIERROT.
LUCETTE.

Ah, ma sœur, ma sœur, approchez. Tenez, M. Pierrot vous honore, je crois, de sa tendresse.

CLAUDINE.

Hé bien ! ma sœur !

PIERROT.
Air : Un inconnu.

 
Moi vous aimer ! ah, voyez quel mensonge !
Me siérait-il d’adorer vos appas ?
Mais quand j’y songe.
Claudine hélas,
Si vous saviez, non ! vous ne croiriez pas
Dans quel plaisir leur souvenir me plonge.

LUCETTE.

Voyez-vous ?