Page:Vadé - Œuvres de Vadé, précédées d'une notice sur la vie et les oeuvres de Vadé - 1875.djvu/20

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

La Grenouillère, en prose et en vers, écrite dans le langage populaire, qui obtint un très-grand succès, et fut considéré comme un des chefs-d’œuvre du genre, grâce au naturel des sentiments et à la vérité de l’expression. Cette pièce est suivie des deux compliments de clôture de la foire Saint-Laurent et de la foire Saint-Germain, qui furent chantés à la fin de Jérosme et Fanchonnette, le 6 octobre 1755, ce qui semble indiquer que cet ouvrage tint l’affiche durant sept mois et demi ; le Confident heureux, opéra-comique en un acte, en vers, joué sur le théâtre de l’Opéra-Comique, le 31 juillet 1755. Enfin Folette ou l’Enfant gâté, parodie du Carnaval et la Folie, jouée sur le théâtre de l’Opéra-Comique de la Foire-Saint-Laurent le 6 septembre.

Nous ne trouvons que deux pièces en 1756 : Nicaise, opéra-comique en prose, joué sur le théâtre de la Foire-Saint-Germain le 7 février ; et les Racoleurs, opéra-comique également en prose, joué sur le même théâtre le 11 mars suivant, dans lequel madame Saumon, marchande de poisson, Javotte Tonton et Marie-Jeanne parlent avec un naturel pris sur le fait la langue des halles.

Le 8 février 1757, Vadé faisait jouer à la Foire-Saint-Germain, l’Impromptu du cœur, opéra-comique de circonstance, improvisé à l’occasion de l’odieux attentat de Damiens.

« Ces jours-ci, écrit Collé à ce sujet, Vadé a eu 400 livres de pension du roi, pour un petit opéra--