Page:Vadé - Œuvres de Vadé, précédées d'une notice sur la vie et les oeuvres de Vadé - 1875.djvu/219

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THOMAS, content.
Air : Un mouvement de curiosité.

Comme tu dis, la découverte est bonne,
Cet arbre est une curiosité,
J’attrapperai par-là plus d’une personne,
Plus d’un jaloux y sera déconcerté ;

(Tous trois)

Assurément la découverte est bonne,

THOMAS, remontant.

J’y monte encor par curiosité.

PIERROT, à Claudine.

Laisserons-nous encore échapper cette occasion ?

CLAUDINE.
Air : Sur ces Coteaux.

Je me souviens
De ma sottise et j’en reviens,
Vas, tu me conviens,
À mon tour je te préviens.
Viens.

PIERROT, ôtant l’échelle.

Quel bonheur ! hâtons-nous,
Qu’il est doux.
De tromper un jaloux !

THOMAS.

Ne croirait-on pas qu’ils ôtent l’échelle ! cela est original.

PIERROT, CLAUDINE, s’en allant.

Suivons l’Amour,
C’est lui qui nous guide en ce jour.
Loin des envieux,
Nous ferons en d’autres lieux.
Mieux.

(ils sortent.)