Page:Vadé - Œuvres de Vadé, précédées d'une notice sur la vie et les oeuvres de Vadé - 1875.djvu/254

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Faut z’aller d’Paris à Pontoise,
D’Ponloise r’venir à Paris.
L’Amour ne nous charche plus noise,
Quand on li fait voir du pays.

Jérosme.

Air : Vous faites les jours de Fête.
Eh ! quand j’courrais comme un Basque,
L’Dieu d’Amour court aussi ben ;
Tout ç’qu’on fait contre c’p’tit masque
Ne sart de rien.
L’autre jour, croyant qu’i m’quitt’rait,
J’m’onfoncis cheux un cabaret.
N’v’là-t-i pas que l’p’tit sorcier
Entre jusqu’dans mon d’misquier ?

Cadet.

Air : Ah ! çà, v’là qu’est donc bâclé.
Eh ! ben, au bruit du canon,
Y gn’a pas d’amour qui tienne,
As-tu jamais vu ça ?

Jérosme.

As-tu jamais vu ça ? Non.

Cadet.

Eh ! ben, faut que l’désir t’en vienne ;
Mais, pour faire un bon Seuldar,
Faut mett’la tendresse au rencart. (bis.)

Air : C’est la femme à tretous.
Oh ! dam’! c’est qu’une armée
Est une bell’chose entre nous.
Quand all’est animée.