Page:Vadé - Œuvres de Vadé, précédées d'une notice sur la vie et les oeuvres de Vadé - 1875.djvu/262

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Jérosme.
Air : Et j’y pris bien du plaisir.

Et moi, j’ vous dis qu’on n’est z’homme
Qu’on pensant à vos appas :
Car moi, t’nez, sans ça, j’ s’rais comme
Un homme qui ne l’est pas.
Au bout d’ tout ça, quoiqu’ j’enrage,
J’ n’ai pas t’à m’plaindre d’ l’Amour ;
Puisque j’ li dois l’avantage
De vous avoir sauvé l’jour.

Fanchonnette.
Air : Ah ! mon mal ne vient que d’aimer.

Y ah ! vot’ bravour’, brav’ marignier,
Est une chos’ qu’on n’peut z’oublier ;
Y allez dir’ ça.

Jérosme.

Y allez dir’ ça. Qui ? Moi !

Fanchonnette.

Y allez dir’ ça. Qui ? Moi ! Je l’veux.

Jérosme.

Quoique ç’tordr’-là m’rachéve,
En l’suivant je m’crois plus heureux
Qu’si j’étois l’Roi d’la fève.


Scène X

Fanchonnette, seule.
Air : À notre bonheur l’amour préside.

 
Y amour, tu voudrais que j’t’écoutisse ;
Oui, j’sens ben déjà qu’tu t’fais sentir.