Page:Vadé - Œuvres de Vadé, précédées d'une notice sur la vie et les oeuvres de Vadé - 1875.djvu/273

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Fanchonnette.

Ah ! Jérôme n’est pas mort !
Mais, mais, c’est pire qu’un sort !
Qui donc qui vous a r’pêché ?

Jérosme.

Bon ! ç’n’était qu’un startagème.
Cadet, d’mon amour touché,
A, pargué, ben joué son thème.

Fanchonnette.

Cadet, tu m’attrapais donc ?
Attrap’-moi toujours de d’même,
Cadet, tu m’attrapais donc ?
Ah ! j’t’accorde ben ton pardon.

Air : Sont les filles du gros Caillou.
Jérosme.

Ç’pardon-là m’aimonce, morgue,
Que vous v’là d’moiquié
Dans mon amiquié.

Fanchonnette.

Ah ! pour ça, vantez.

Jérosme.

Vous m’ressuscitez.

Fanchonnette.

C’est à moi qu’c’est ben doux ;
Car, tenez, entre nous,
J’étais pus morte que vous.

Air : Fanchon la belle.

I faut, mon frère,
Aller tout de ce pas
Dire à ma ch’mère.