Page:Vadé - Œuvres de Vadé, précédées d'une notice sur la vie et les oeuvres de Vadé - 1875.djvu/275

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S’il commenç’par l’orage.
Il finit par l’bienfait.
Je nage.

Jérosme.

Eh ! Cadet, il y a pied là, au moins.

Fanchonnette.

Je nage dans un plaisir parfait.

Jérosme.

Je nage dans un plaisir parfait.

RONDE.
Fanchonnette.

L’Amour a, sur la rivière,
Bien des droits comm’de raison.
Mais c’est à la Guernouyère
Qu’il a plus de r’venant bon.
Il y montre la magnière
Comm’faut amorcer l’poisson.

Jérosme.

Avec sa jeun’parsonnière,
L’autre jour, un vieux barbon
Fut une journée entière
Sans pouvoir prendre un goujon ;
Il n’savait pas la magnière
Comm’faut amorcer l’poisson.

Cadet.

Un brav’guerrier, à la guerre,
Est sûr de son mousqueton,
Et de r’tour sur la rivière,
Il est sûr de son ham’çon ;