Page:Vadé - Œuvres de Vadé, précédées d'une notice sur la vie et les oeuvres de Vadé - 1875.djvu/334

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Javotte.

Ah ! ça n’aurait pas manqué avec toi, va ; y n’est pas Gascon !

Madame Saumon.

Allons, partons ; j’allons bâcler ton mariage et sti-là d’Marie-Jeanne.

Toupet.

Jé vous souhaite une postérité aussi nombreuse qué cé bras-ci étrillera d’ennemis.

La Ramée.

J’aurons sans doute queuqu’jour la guerre, et d’himeur dont j’vous connais, papa, si, comme dit c’t’autre, on rase queuqu’ville, vous n’manqu’rez pas d’ouvrage.

Madame Saumon.

Hé ! ben, v’nez-nous tertous.

Javotte.

Tout à l’heure, ma pauvre p’tite chère mère.

(S’adressant au public.)
Air : Me promenant dans la plaine.

 
Le zèle ardent nous engage
À prévenir vos désirs ;
Nous varions le langage.
Pour varier vos plaisirs.
Un censeur triste et sauvage
N’y trouvera point d’appas.
Croit-il lui seul former l’orage ?
Non, non, non ; le goût ne suit point ses pas.
Ah ! quand on a votre suffrage,
Non, non, non, non, l’homm’ne réplique pas.