Page:Vadé - Œuvres de Vadé, précédées d'une notice sur la vie et les oeuvres de Vadé - 1875.djvu/426

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Frontin

Que je suis… hors de moi. Tenez, sans tant tourner,
Madame… ces meilleurs pourront s’en retourner :
Cette belle, ainsi qu’eux, perdant son étalage,
On peut leur souhaiter à tous un bon voyage.

Dorimont

Oh ! Oh ! Je savais bien, moi, qu’il n’y tiendrait pas.
Il a, parbleu, raison. Le premier des appas
Il montre sa bouche.
Est… la langue.

La marquise, au Chevalier.

Est… la langue. Parlez.

Dorimont

Est… la langue. Parlez. Que voulez-vous qu’il dise ?
Le voilà dégoûté de cette marchandise,
Et je l’aurais gagé. Bon ! Rien n’est si trompeur.
Il m’est arrivé, moi…

La marquise

Il m’est arrivé, moi… Permettez-moi, Monsieur ;
D’interrompre un moment le fil de votre histoire.

La comtesse, à Dorimont.

 
Était-ce loin d’ici ?

Dorimont

Était-ce loin d’ici ? Si j’ai bonne mémoire…
C’était…

La marquise, au Chevalier.

C’était… Décidez-vous, mon fils, et promptement.

Le chevalier, pénétré.

Je me repens si fort de mon égarement,
Et des travers affreux où l’erreur nous entraîne.
Que j’en reste confus.