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mènes. Il est défendu à l’arbitraire et à la fantaisie de s’introduire dans les ramifications harmoniques de la connaissance expérimentale.

La doctrine révolutionnaire est, en conséquence, celle qui adapte le plus exactement le gouvernement de la société aux exigences de l’intérêt général, sans compromis, sans lacunes, sans fissures, sans réserves autres que celles qui résultent des nécessités naturelles insurmontables. De tous les systèmes, les uns sont erronés, l’autre est vrai. Comprendre, c’est tout d’abord comprendre qu’il n’y a qu’une loi juste qui approfondit chaque partie du système législatif jusqu’à ses extrêmes conséquences logiques et ne laisse rien d’inachevé. L’attirance des harmonies logiques ne rebute jamais le vrai savant et on ne le voit pas tout d’un coup se détourner de la conclusion qui s’écrit d’elle-même.

La vraie doctrine révolutionnaire est celle qui supprime vraiment le privilège, ce pouvoir fantôme, si étrangement appuyé sur lui-même