Page:Van Hasselt - Les Quatre Incarnations du Christ, 1867.djvu/194

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Pas un nain jaloux ne tenait fermés
Tu dressaiTes verrous rebelles.
Tout le monde entrait sous tes toits charmés,
Tu dressaiEt surtout les belles.




Maintenant voici que l’on voit passer
Tu dressaiTa grandeur qui tombe,
Et l’obscur oubli lentement creuser
Tu dressaiDans la nuit ta tombe.




Autrefois j’avais dans mon cœur aussi
Tu dressaiUn palais de joie,
Et l’amour disait : « Entrez tous ! Ici
Tu dressaiLe vrai jour flamboie. »




Mais tout fuit, les flots du beau lac dormant
Tu dressaiEt le flot des grèves.
Te voilà détruit, ô manoir charmant
Tu dressaiQu’habitaient mes rêves !

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