Page:Van Hasselt - Les Quatre Incarnations du Christ, 1867.djvu/198

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Ton seuil, que recouvre la mousse,
Que Ce velours du printemps,
S’écroule dans l’herbe qui pousse
Que Sous le souffle du temps.




Ta cloche est muette et brisée
Que Dans sa cage de bois ;
Et, morne, ta lampe est usée ;
Que Ni lumière ni voix.




Dans l’ombre, où parfois tu m’accueilles,
Que On entend seulement
Chanter quelque oiseau sous les feuilles
Que D’un vieux chêne dormant.




Lui seul, sous tes voûtes antiques
Que Appelant les passants,
Te prête ses humbles cantiques,
Que Et la fleur, son encens.

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