Page:Variétés Tome III.djvu/186

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De porteurs de paquetz pliez2,
De grands faiseurs de bons-adiez3,
Tant de faineans par la rue,
De questeurs de franches repues,
De sires Jeans escornifleurs,
De piqueurs de dez, d’enjolleurs,
De francs taupins, de fripelippes4,
De moyne-laiz, de francatrippes5,
De bouffons, de sots, de cocus,
De truchemens, courtiers de culs,
De charlatens planteurs de bourdes,
D’ypocrites, de limes sourdes,
De chicaneurs, de patelins,
De trompeurs, de maistre Gonnins,
De r’habilleurs de pucellages,
De faiseurs de faux mariages,
De nourrices avant le temps,



celle donnée par Abraham Cousturier et reproduite ici. Elle nous a donc été fort utile pour les corrections. Nous n’indiquerons que les principales variantes. On a donné à Chartres, chez Garnier fils, en 1833, une réimpression à 32 exemplaires de l’édition d’Abraham Cousturier.

2. On désignoit ainsi les espions. Plus tard, on n’appela porte-paquets que les personnes qui rapportent à d’autres le mal qu’on dit d’eux. V. Dict. de Furetière.

3. Diseurs de bonjours inutiles, bona dies ; grands faiseurs de protestations, comme le sont les Italiens, auxquels ce mot de bonadié est emprunté.

4. Gourmand. Le peuple dit encore frippe-sauce. Leroux, Dict. com., donne à ce mot un sens obscène.

5. Le Franca-Trippa des farces italiennes. Son nom se trouve déjà francisé dans la 18e Serée de G. Bouchet.