Page:Variétés Tome IV.djvu/145

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leur general des gabelles de France, 1200 toises ou environ, faisant partie du grand clos et jardin, chargées seulement de deux sols six deniers de cens ; et, pour les 361 livres de rente, il declara qu’elles devoient estre payées et acquittées à la decharge de la succession du dit feu sieur des Yveteaux, son oncle, par messire Hercules le Vauquelin, maistre des requestes, au moyen d’un contract passé entre le dit defunt sieur des Yveteaux et le dit sieur le Vauquelin, maistre des requestes, le vingt-septième jour de decembre 1644, ce qui fut fait par quittance du douzième jour de juillet 168545.



de ses deux jardins. Le plus grand des deux, celui qui étoit au delà de la rue des Petits-Augustins, avoit une petite porte sur la rue Jacob. C’est sur le seuil de cette porte que le mari de la du Puy vint se placer un soir, poussant de grands cris pour attirer l’attention et exciter la pitié de des Yveteaux, ce qui lui réussit : car il ne fallut que ce manége pour ouvrir la maison à ce couple d’intrigants, qui y fut bientôt maître. En 1636, à cause de cette même porte de derrière, nous trouvons des Yveteaux forcé de contribuer, ainsi qu’un boulanger son voisin, pour le pavage de la rue Jacob. (Félibien, Preuves, t. 2, p. 135.)

45. Des Yveteaux avoit d’abord vendu la nue propriété de sa maison à Hercule, son neveu, nommé ici, et le même dont Tallemant a dit : « Ce monsieur le maistre des requestes pretendoit estre seul heritier du bonhomme, car il y avoit assez à esperer ». Malgré cette vente, qui n’étoit sans doute faite que fictivement, et pour satisfaire en apparence à l’avidité du neveu, des Yveteaux crut pouvoir céder aux obsessions de la du Puy quand il fut question de marier la fille qu’ils avoient eue ensemble avec Nicolas Vauquelin de Sacy, un autre de ses neveux. Il leur donna, par leur con-