Page:Variétés Tome IV.djvu/155

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tes de 361 livres d’une part, et 6 livres d’autre part, ayant esté rachetées par quittances des 12 juillet 1685 et 8 may 1690.

Derrière les dites maisons est le nouveau jardin des religieux Augustins, contenant trois quartiers six perches de terre, que la cour, par le sus dit arrest du 23 decembre 1622, leur a permis de se reserver, à la charge de payer à l’Université huit livres deux sols de rente et neuf deniers de cens, dont ils ont passé titre nouvel le 29 mars 1695, pardevant Baglan, notaire52.

À la suite de la maison du sieur de Sacy est une


52. Du Boulay (p. 320) dit que pour ce terrain les religieux devoient payer 10 livres de rente et 12 deniers parisis de cens par arpent. Afin de frustrer l’Université, ils firent racheter une partie des dites rentes, selon du Boulay ; mais l’Université para le coup : elle fit aux moines un procès, à la suite duquel ils furent condamnés, le 19 août 1645, à payer à l’Université 31 livres de rente, rachetables de 620 livres, et cela sans préjudice de ce qu’ils devoient pour le bail qu’ils avoient fait avec le marbrier Alphonse Mesnard, pour 300 toises dont il sera parlé plus loin, sans préjudice non plus d’une rente de 36 livres par eux due pour 120 autres toises de terre, ni enfin de 48 livres de rente « portées, par contract du mesme jour, au profit de Roland le Duc, de 160 toises de terre sur la rue Saint-Père…, lequel bail ils avoient artificieusement fait declarer nul et resolu. » Les Augustins ne s’en étoient pas tenus à se décharger indûment de leur redevance envers l’Université ; il paroît, d’après l’arrêt rendu contre eux, qu’ils avoient empiété sur le terrain du Pré-aux-CIercs au delà des limites que leur assignoit l’acte de donation de la reine Marguerite. V. l’arrêt, donné in extenso par du Boulay, p. 326.