Page:Variétés Tome IV.djvu/191

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deux maisons estant obligées solidairement à l’Université.

Dix-septième maison.

Cette maison est bastie sur 444 toises de terre, données à cens et rente par l’Université, par contract passé pardevant les mesmes notaires, le 3 septembre 1639, à M. Jean Levasseur, receveur-general des finances à Paris, moyennant 12 livres 16 sols 9 deniers de cens et 444 livres de rente, laquelle a esté rachetée.

Le 3 février 1655, le dit sieur Le Vasseur, par son testament olographe, institua ses legataires universels Olivier Picques, secretaire du roy, et dame Marie Le Vasseur, son epouse.

Jean Marie, Catherine et Anne Picques, enfants et heritiers des dits sieur et dame Picques, en ont passé titre nouvel le 6 juillet 1688, pardevant Baglan, notaire.

Dix-huitième maison.

Cette maison, bastie sur .... toises de terre, est celle que l’Université a fait construire à ses frais et depens, et laquelle fait l’encoigneure de la dite rue de l’Université et de celle du Bac79.



79. C’est l’une des deux grandes maisons « sur la porte desquelles, dit le chevalier du Coudray, sont les armes de l’Université, à qui elles appartiennent et qui ont donné le nom à la rue. C’est, ajoute le chevalier, une anecdote que M. de Saint-Foix ignoroit, et que nous tenons de M. Duval, recteur pour la seconde fois de l’Universite. » Nouv. Essais historiques sur Paris (Paris, 1781, in-12, t. 1, p. 178). —