Page:Variétés Tome VI.djvu/112

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richir, comme aussi le public, et en faire autant pour son peuple comme pour Sa Majesté mesme.

Pensions de nosseigneurs et dames de la cour.

À monsieur le Prince, pour sa pension de la présente année 1621, cent mil livres40.

À monsieur le comte de Soissons, soixante-dix mil livres.

À monsieur de Guyse, cent mil livres.

À monsieur le duc de Nevers, cent mil livres.

À monsieur de Longueville, quatre-vingt mil livres41.

À monsieur de Vandosme, cinquante mil livres.

À monsieur le duc d’Elbeuf, trente mil livres.

À monsieur le prince de Joinville, trente mil livres42.



40. Un état manuscrit des dépenses particulières de Louis XIII pour 1641, pièce fort intéressante, que M. Vallet de Viriville a publiée presque entièrement dans le Cabinet de lecture (10 juillet 1837), d’après la copie possédée par la bibliothèque Sainte-Geneviève, dans le recueil coté Z, 378, in-4, contient aussi l’état général des gages, appoinctemens et pensions que le roy veult et ordonne estre payées par le tresorier de son espargne aux princes, princesses, dames, officiers de la couronne, seigneurs du conseil, gouverneurs des provinces, gentilshommes et aultres… On y trouve M. le Prince, comme ici, en première ligne, mais pour une pension plus forte : cent cinquante mille livres. De plus, son fils, le duc d’Anguien (sic), en a une de 100 mille.

41. En 1641, il n’a plus que 26,000 livres, y compris ses appointements de gouverneur de Normandie.

42. Frère du duc de Guise. On avoit acheté sa fidélité à la