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Le Carquois satyrique, par Antoine Gaigneu, Foresien1.
Le Carquois satyrique, Ridendo dicere verum quis vetat ?

À Monsieur Jean-Baptiste Palleron, Lyonnois.

Monsieur,

L’asseurance que j’ay en vostre amitié et courtoisie me faict esperer que vous agreerez ces gaillardes poesies. Je les vous offre, comme à celuy qui


1. Il n’est fait mention de ce poète que dans le curieux ouvrage de M. Aug. Bernard, Les d’Urfé, 1839, in-8, p. 113. Il y est nommé Gagnieu. M. Bernard le cite comme figurant au nombre des Forésiens qui ont fait précéder de quelques petites pièces louangeuses le volume manuscrit d’Anne d’Urfé que possède la Bibliothèque Impériale (Suppl. franç., nº 183). Gagnieu, selon M. Bernard, étoit sans doute l’avocat du Roi « qui figura dans le conseil anti-nemouriste tenu à Montbrison en décembre 1592, chez Louis Berthaud. Son sonnet autographe se trouve aussi dans le gros volume manuscrit d’Anne. »