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Page:Varlet - La Grande Panne, 1930.djvu/277

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ouvertes, mais sur une dizaine de mes toiles, les plus fraîchement peintes, les blancs avaient viré au noir, par suite de quelque réaction chimique.

Une vraie catastrophe. Mais ma lassitude physique paralysait toute réaction violente. Je restai un moment hébété, sous la lampe à pétrole, à contempler les tableaux endommagés ; puis, remettant au lendemain l’indignation et la colère, je me couchai, mentalement baigné dans la pensée auxiliatrice d’Aurore, et m’endormis presque aussitôt.