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Page:Varlet - La Grande Panne, 1930.djvu/58

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IV
LE CANARD DE L’AGENCE « AMERICA »

Réveillé en sursaut par des coups impérieux à la porte de ma chambre, j’entr’ouvris un œil et lus à ma montre, dans le jour naissant : 6 heures 1/4, Hargneusement, je grognai :

— Qu’est-ce que c’est ?

La voix du garçon d’étage me répondit :

— Monsieur, c’est M. le docteur Alburtin qui vient de téléphoner pour qu’on vous réveille et qu’on vous prévienne que Mille Constantin va partir tout de suite.

— C’est bon. Répondez que j’y cours.

Mis en activité comme par une douche, je sautai du lit et commençai à me vêtir, vite mais avec méthode,