Page:Vasson - Le Cri du néant.djvu/14

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Enfer, tu peux fermer sur moi ta gueule d’ombre !
L’enfer est moins tragique et la nuit est moins sombre
Que mon cœur qu’une angoisse invincible remplit.

Que le vide se fasse en ma tête puissante ;
Que la terre mange mes os, et que je sente
S’accumuler sur moi des montagnes d’oubli !