Page:Vasson - Le Cri du néant.djvu/35

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III

Ô chasseur qui t’en vas, les mains rouges de sang,
Vers la plaine que couvre une sournoise brume,
Regarde au loin, sur ta maison dont le toit fume,
La nuit, la nuit mélancolique qui descend.

Entends les chiens errants hurler dans les ténèbres
Et les oiseaux de nuit appeler à la mort.
Hâte-toi. Tu te sens mordu par un remord.
Tes yeux se sont emplis de visions funèbres.