Page:Vasson - Le Cri du néant.djvu/46

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Gardien mystérieux des grandes plaines blanches,
Corbeau, tu sièges sur la plus haute des branches
D’un chêne formidable et torve aux mille bras ;

Et, par les jours brumeux et les nuits pleines d’astres,
Tu dardes sans faillir sur nos vagues désastres
Tes yeux de cuivre roux qui ne s’étonnent pas.