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Page:Vatsyana - Le Kama Soutra, 1979.djvu/117

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Vatsyayana est d’avis que la pratique en est douloureuse, barbare, vile, et qu’elle n’est pas du tout à imiter.

En règle générale, tout ce qui est particularité locale ne doit pas adopté ailleurs sans examen ; et, même dans les pays où la pratique est prévalente, il faut toujours en éviter l’abus. Voici des exemples du danger de ces pratiques : Le roi des Panchalas tua la courtisane Madhavasena en se servant d’un coin pendant le congrès.

Shatakami Shatavahana, roi des Kuntalas, fit perdre la vie à sa grande reine Malayavati par l’emploi d’une paire de ciseaux ; et Naradeva, dont la main était déformée, aveugla une jeune danseuse avec un instrument perçant mal dirigé.

Il existe aussi, sur ce sujet, deux versets dont voici le texte :

« Relativement à ces choses, il ne peut y avoir ni énumération ni règle définie. Une fois le congrès commencé, la passion seule régit tous les actes des parties. » Ces actions passionnées, ces gestes ou mouvements amoureux, qui naissent de l’excitation du moment, dans le congrès, ne sauraient être définis : ils sont irréguliers comme des songes. Un cheval qui