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Page:Vatsyana - Le Kama Soutra, 1979.djvu/158

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écoute attentivement lorsqu’ils parlent de son amant à quelque autre personne ; entre dans sa maison lorsque la fille de sa nourrice l’y invite, et, par son assistance, s’arrange pour causer et jouer avec lui ; évite d’être vue de son amant lorsqu’elle n’est pas habillée et parée ; lui envoie, par l’entremise de son amie, ses ornements d’oreilles, son anneau et sa guirlande de fleurs, suivant le désir qu’il aura exprimé de les voir ; porte continuellement quelque objet qu’il peut lui avoir donné ; montre de la tristesse quand ses parents lui parlent d’un autre prétendu, et ne se mêle pas à a société des personnes qui prennent parti ou soutiennent les vues de ce dernier.

Il y a aussi, sur ce sujet, quelques versets dont voici le texte :

« Un homme qui s’est aperçu et s’est rendu compte des sentiments d’une fille à son égard, et qui a remarqué les signes et mouvements extérieurs auxquels on reconnaît ces sentiments, doit faire tout son possible pour s’unir avec elle. Il doit s’attacher une toute jeune fille par des jeux enfantins, une demoiselle plus âgée par son habileté dans les arts, et une fille qui l’aime en ayant recours aux personnes qui ont sa confiance. »