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Page:Vatsyana - Le Kama Soutra, 1979.djvu/164

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Ainsi finissent les efforts d’une jeune fille pour conquérir un homme.

Il y a aussi, sur ce sujet, des versets dont voici le texte :

« Une fille qui est très recherchée doit épouser l’homme qu’elle aime, et qu’elle pense devoir lui être obéissant et capable de lui donner du plaisir. Mais si, dans un but intéressé, des parents marient leur fille à un homme riche sans se préoccuper du caractère et de l’apparence du fiancé ; ou encore s’ils a donnent à un homme qui a plusieurs femmes, elle ne s’attache jamais à son mari, lors même qu’il serait doué de bonnes qualités, obéissant, actif, robuste, sain de corps et désireux de lui plaire de toutes façons. Un mari obéissant, mais toutefois maître de lui-même, encore bien qu’il soit pauvre et n’ait pas bonne apparence, est préférable à tel autre qui est commun à plusieurs femmes, si beau et si attrayant que soit ce dernier. Les femmes mariées à des hommes riches, qui ont beaucoup de femmes, ne leur sont généralement pas attachées et ne leur donnent pas leur confiance ; et, bien qu’elles jouissent de tous les agréments extérieurs de la vie, elles n’en ont pas moins recours à d’autres hommes. Un homme d’esprit grossier, ou tombé de sa position sociale, ou trop porté à voyager, ne mérite pas qu’on l’épouse ; de même celui qui a beaucoup de femmes et d’enfants, ou qui aime passionnément les sports et