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Page:Vatsyana - Le Kama Soutra, 1979.djvu/180

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ne les contredisant jamais, leur parlant en peu de mots, mais sans sécheresse, ne riant pas bruyamment en leur présence, et agissant avec leurs amis ou leurs ennemis comme avec les siens propres. En outre, elle ne devra pas être vaine, ni trop préoccupée de ses plaisirs. Elle sera libérale envers ses domestiques, et les récompensera les jours de fêtes et de festivals ; enfin, elle ne donnera rien sans en avoir d’abord informé son mari. Ainsi finit la manière de vivre d’une femme vertueuse.

Pendant l’absence de son mari en voyage, la femme vertueuse ne gardera sur elle que ses ornements porte bonheur, et elle observera les jeunes en l’honneur des dieux. Si anxieuse qu’elle soit d’avoir des nouvelles de son mari, elle n’en sera pas moins attentive aux soins du ménage. Elle dormira dans le voisinage des femmes les plus âgées de la maison, et s’appliquera à leur être agréable. Elle soignera et tiendra en bon état les objets affectionnés par son mari, et continuera les ouvrages qu’il aura commencés. Elle n’ira chez ses parents et amis qu’à l’occasion d’une réjouissance, ou d’un deuil, et alors elle s’y rendra dans son costume ordinaire de voyage, accompagnée des serviteurs de son mari, et n’y restera pas longtemps. Elle observera les jeûnes et les fêtes avec l’assentiment des plus âgés de la maison. Elle augmentera les ressources en faisant des achats