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Page:Vatsyana - Le Kama Soutra, 1979.djvu/186

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stérile, elle lui marquera de la sympathie, et priera le mari d’être bon Pour elle ; mais elle s’efforcera de la surpasser en menant la vie d’une chaste épouse.

Ainsi finit la conduite de la plus jeune femme envers la plus ancienne.

Une veuve pauvre ou de faible nature, et qui s’allie de nouveau à un homme, s’appelle une veuve remariée.

Les disciples de Babhraya disent qu’une veuve vierge ne doit pas épouser un homme qu’elle pourrait être obligée de quitter, soit a cause de son mauvais caractère, soit parce qu’il serait dépourvu des qualités essentielles de l’homme. Gonardiya est d’avis que, si une veuve se remarie, c’est dans l’espoir d’être heureuse ; et comme le bonheur dépend surtout des excellentes qualités du mari, jointes à l’amour du plaisir, le mieux pour elle est de choisir tout d’abord un homme qui possède ces qualités. Vatsyayana, toutefois, estime qu’une veuve peut épouser qui lui plaît, et qui lui paraît capable de la rendre heureuse.

Au moment du mariage, la veuve doit demander à son mari l’argent nécessaire pour défrayer les parties à boire, les pique niques avec les parents, les cadeaux à leur donner ainsi qu’aux amis ; ou bien, si elle préfère, elle fera tout cela à ses propres amis. De même elle pourra porter soit les ornements de son mari, soit les siens. Quant aux présents