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Page:Vatsyana - Le Kama Soutra, 1979.djvu/297

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sera bon ou mauvais ; et, conséquemment, cela s’appelle un doute mixte sur le gain ou la perte de plaisir.

Uddalaka a décrit comme suit les gains et les pertes des deux côtés :

1. Les âmes des hommes qui meurent sans avoir eu leurs désirs satisfaits passent pour aller au monde des Mânes, et non directement à l’Esprit Suprême.

a. Si, en vivant avec un amant, une courtisane en tire à la fois richesse et plaisir, cela s’appelle un gain des deux côtés.

b. Lorsqu’une courtisane vit avec un amant à ses propres frais, sans en tirer aucun profit, et que l’amant lui reprend même ce qu’il peut lui avoir autrefois donné, cela s’appelle une perte des deux côtés.

c. Lorsqu’une courtisane ne sait si un nouvel amant lui deviendrait attaché, ou même si, lui devenant attaché, il lui donnerait quelque chose, cela s’appelle un doute des deux côtés sur les gains.

d. Lorsqu’une courtisane ne sait si un ancien ennemi, dont elle se rapproche de son propre mouvement, ne voudra pas lui faire du mal pour satisfaire sa rancune ; ou si, lui devenant attaché, il ne pourra pas, dans un moment de colère, lui reprendre ce qu’il peut lui avoir donné, cela s’appelle un doute des deux côtés sur la perte.

Babhravya a ainsi décrit les gains et les pertes des deux côtés :

a. Lorsqu’une courtisane a