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Page:Vatsyana - Le Kama Soutra, 1979.djvu/58

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dans les querelles et réconciliations entre citoyens et femmes publiques.

Cette remarque s’applique aussi aux mendiantes, aux femmes à tête rasée, aux femmes adultères, et aux vieilles femmes publiques habiles dans tous les arts. Ainsi un citoyen qui réside dans sa ville ou dans son village, respecté de tous, entretiendra des relations avec les personnes de sa caste qui méritent d’être fréquentées. Il conversera dans leur compagnie et sera jouir ses amis de sa société ; en leur rendant des services, il les induira, par son exemple, à s’obliger de même les uns les autres.

Il y a, sur ce sujet, quelques versets dont voici le texte :

« Un citoyen qui converse dans une société sur certains topiques, sans employer exclusivement la langue sanskrite, ni les dialectes du pays, s’attire un grand respect. Le sage ne doit pas s’affilier à une société que le public méprise, qui n’est gouvernée par aucune règle, et qui tend à la destruction des autres. Mais un homme savant, allié à une société dont les actes sont au gré du peuple et qui a pour unique objet le plaisir, est hautement respecté dans ce monde. »

Moins d’entrain et d’ingénuité ; parfois, il y souffre de son intervention. D’après la définition technique de ses attributs, il doit, par sa contenance, son âge, son habillement, être ridicule de façon à provoquer la gaieté.