Page:Vay - L’Église dans l’État.djvu/41

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c’était imposer à ces mêmes croyances, ailleurs où elles sont en majorité, une réciprocité naturelle d’égards et de bons sentiments [1].

Une nouvelle voie était ouverte à l’Église ; en la prenant elle se conciliait toutes les sympathies ; la civilisation avait grandi, l’esprit du siècle, qui comprend plutôt la doctrine de l’Évangile que les fantaisies épiscopales, avait progressé, il n’y avait plus de prestige pour lui ; les apparences mystérieuses ou surhumaines ne le séduisaient plus.

Le siècle disait comme Montaigne : « On me fait haïr les choses les plus évidentes quand on me les plante pour infaillibles. »

  1. Voir note D.