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les Horloges


 
La nuit, dans le silence en noir de nos demeures,
Béquilles et bâtons, qui se cognent, là-bas,
Montant et dévalant les escaliers des heures —
Les horloges, avec leurs pas ;

Émaux naïfs derrière un verre, emblèmes
Et fleurs d’antan, chiffres et camaïeux,
Lunes des corridors vides et blêmes —
Les horloges, avec leurs yeux ;