Page:Verhaeren - Les Rythmes souverains, 1910.djvu/165

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Nourrir toujours, armer toujours, au fond de soi,
Une confiance acharnée.

Et guetter l’heure où les soirs d’or,
Réveillent, doucement, la belle aile qui dort
Des prières profondes
Pour imprimer l’élan à la nouvelle foi,
Qui fait du monde l’homme et de l’homme le monde,
Et lentement s’impose et se condense en loi.