Page:Verhaeren - Les Rythmes souverains, 1910.djvu/31

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Que faire désormais pour se grandir encore ?

               Hélas ! depuis quels temps
        Avait-il fatigué les soirs et les aurores.
               Hélas ! depuis quels temps,
        Depuis quels temps de tumulte et d’effroi
        Avait-il fatigué les marais et les bois,
        Les monts silencieux et les grèves sonores
        Du bruit terrible et persistant
                      De ses exploits ?

Bien que son cœur brûlât comme autrefois son torse,
Parfois il lui semblait que s’éteignait sa force ;