Page:Verhaeren - Les Rythmes souverains, 1910.djvu/51

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Qu’il murmurait, disait ou chantait tour à tour,
On eût dit que Persée envahissait Pégase.
Les muscles et les nerfs du grand cheval ailé
Tressaillirent à ce chant clair et envolé
Comme lui-même, au loin, vers la haute lumière.
Et, cette fois, dans l’aube où s’entendait un los,
Avec le grand Persée érigé sur son dos,
Les quatre pieds volants du coursier d’or quittèrent
La terre.