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PÈLERINAGE


Où vont les vieux paysans noirs
Par les couchants en or des soirs
Dans les campagnes rouges ?

À grands coups d’ailes affolées,
En leurs toujours folles volées,
Les moulins fous fauchent le vent.

Les cormorans du vieil automne
Clament au loin — et le ciel tonne
Comme un tocsin parmi la nuit.