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poèmes


Obscurément : marteaux cassés ! mortes les heures !
Un soir immensément oppresse et s’établit ;
Et rien de Dieu n’ira jamais vers ces demeures
Clouer ses bras en croix, dans l’ombre, où sur un lit,

Obscurément, et nue, et, sous les langues d’or
D’un grand flambeau tordu comme un rut de sirènes,
Le ventre vieux et mort, Gamiani détord
Avec ses doigts d’hiver ses lèvres souterraines.