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les villages illusoires

LE VENT


Sur la bruyère longue infiniment.
Voici le vent cornant Novembre,
Sur la bruyère, infiniment,
Voici le vent
Qui se déchire et se démembre,
En souffles lourds, battant les bourgs,
Voici le vent.
Le vent sauvage de Novembre.

Aux puits des fermes,
Les sceaux de fer et les poulies
Grincent ;
Aux citernes des fermes,