Page:Verlaine - Jadis et Naguère, 1891.djvu/14

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Ma main tiède qui s’agite
Faible encore, mais enfin
Sans fièvre, et qui ne palpite
Plus que d’un effort divin,

Ma main vous bénit, petites
Mouches de mes soleils noirs
Et de mes nuits blanches. Vites,
Partez, petits désespoirs,

Petits espoirs, douleurs, joies,
Que dès hier renia
Mon cœur quêtant d’autres proies…
Allez, ægri somnia.