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LA BONNE CHANSON


XVIII


Nous sommes en des temps infâmes
Où le mariage des âmes
Doit sceller l’union des cœurs ;
À cette heure d’affreux orages
Ce n’est pas trop de deux courages
Pour vivre sous de tels vainqueurs.

En face de ce que l’on ose
Il nous siérait, sur toute chose,