Page:Verlaine - Les Poètes maudits, 1888.djvu/60

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42 LES POÈTES MAUDITS cueilli par la Critique y ce pur poète qui res- tera tant qu’il y aura une langue française pour témoigner de son effort gigantesque ! Comme on dauba sur son c extravagance un peu voulue », ainsi que s’exprimait c un peu » trop indolemment un maître fati- gué qui l’eût mieux défendu peut-être au temps qu’il était le lion aussi bien endenté que violemment chevelu du romantisme ! Dans les feuilles plaisantes, c au sein » des Revues graves, partout ou presque, il de- vint à la mode de rire, de rappeler à la langue l’écrivain accompli, au sentiment du beau le sûr artiste. Parmi les plus in- fluents, des sots traitèrent l’homme de fou! Symptôme honorable^ encore, des écrivains dignes du nom firent la con- cession de se mêler à cette publicité incompétente; on vit c en demeurer stupi- des ji des gens d’esprit et de goût fiers, des maîtres de l’audace juste et du grand bon sens, M. Barbey d’Aurevilly, hélas ! Agacé par rim-pas-si-bi-li-té toute théorique des Parnassiens (il fallait bien LE mot d’ordre en face du Débraillé à combattre), ce ro- mancier merveilleux, ce polémiste unique. >