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CHAPITRE V


L’assurance.


L’absence de solidarité et, par suite, l’absence de sécurité, tel est le vice essentiel de notre société. Tous les rapports sociaux ayant pour objet la production, la consommation et l’échange sont organisés sur le pied de guerre. Malheur à celui qui n’a d’autres ressources que son travail, car demain le travail pourra lui manquer, la maladie ou un accident ou l’âge pourra le rendre incapable de travailler, et alors ce sera pour lui la misère la plus affreuse. On ne fait crédit qu’au riche.

Chacun ne doit compter que sur sa prévoyance individuelle. L’épargne est la seule garantie de la sécurité de l’homme et partant de sa liberté. Pour