Page:Verne - Bourses de voyage, Hetzel, 1904, tome 1.djvu/163

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— De loup de mer… ajouta Tony Renault.

Lupus maritimus », traduisit M. Patterson.

C’était, en effet, l’heure du déjeuner, que Harry Markel s’excusa de ne point présider, ayant l’habitude, déclara-t-il, de prendre ses repas dans sa cabine.

Ce déjeuner était servi dans le carré, et chacun trouva place autour de la table. Des œufs, de la viande froide, du poisson frais pêché, du biscuit, du thé, tout cela fut reconnu excellent. D’ailleurs, ces jeunes estomacs, affamés par leur promenade matinale, ne se seraient pas montrés difficiles, et il faut convenir que M. Patterson mangea deux fois plus qu’il n’eût fait au réfectoire d’Antilian School.

Après le déjeuner, tous rejoignirent sur la dunette Harry Markel.

Et, d’après ce qui venait d’être convenu entre eux, Louis Clodion s’adressant à lui :

« Capitaine, demanda-t-il, pensez-vous pouvoir bientôt mettre à la voile ?…

— Dès que le vent sera levé, répondit Harry Markel, qui prévit le but de cette question, et cela peut se produire d’un instant à l’autre.