Page:Verne - Bourses de voyage, Hetzel, 1904, tome 1.djvu/38

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certaines dispositions indispensables, à se pourvoir de vêtements et plus particulièrement d’effets de mer, bottes, surouets, capotes cirées, en un mot tout l’accoutrement du marin.

Puis, le directeur aurait à choisir la personne de confiance à laquelle incomberait la responsabilité de ces jeunes garçons. Qu’ils fussent assez grands pour se conduire eux-mêmes, assez raisonnables pour se passer d’un surveillant, d’accord. Mais il était sage de leur adjoindre un mentor qui eût autorité sur eux. Telle était bien l’intention de la sage Mrs Kethlen Seymour, exprimée dans sa lettre, et il fallait s’y conformer.

Inutile de dire que les familles seraient priées de donner leur acquiescement aux propositions que M. Ardagh leur ferait connaître. Parmi ces jeunes garçons, quelques-uns retrouveraient aux Antilles des parents qu’ils n’avaient pas vus depuis quelques années, Hubert Perkins à Antigoa, Louis Clodion à la Guadeloupe, Niels Harboe à Saint-Thomas. Ce serait une occasion très inattendue de se revoir, et dans des conditions exceptionnellement agréables.

Du reste, ces familles avaient été tenues au courant par le directeur d’Antilian School.