Page:Verne - Hector Servadac, Tome 1.pdf/294

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français, cette fois, et c’est bien un Français qui l’a écrite ! Et ne pouvoir secourir cet infortuné ! »

Le comte Timascheff et le lieutenant Procope retournèrent sur le lieu du combat, espérant retrouver, sur quelque lambeau arraché, un nom, une signature, un indice qui pût les mettre sur la voie !… Leurs recherches furent inutiles.

« Ne saurons-nous donc jamais où se trouve ce dernier survivant de la terre ?… s’écria le capitaine Servadac.

— Ah ! fit soudain la petite Nina. Mon ami Zouf, vois donc ! »

Et, ce disant, elle montrait à Ben-Zouf le pigeon, qu’elle avait soigneusement gardé entre ses deux mains.

Sur l’aile gauche de l’oiseau, on distinguait très-nettement l’empreinte d’un timbre humide, et ce timbre portait en exergue ce seul mot, qui disait ce qu’il importait surtout de savoir :

« Formentera. »