Page:Verne - Hector Servadac, Tome 2.pdf/118

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oscilla, s’arrêta et marqua sur le cercle gradué cent trente-trois grammes.

« Donc, reprit Palmyrin Rosette, ce qui pèse un kilogramme sur la terre ne pèse que cent trente-trois grammes sur Gallia, c’est-à-dire sept fois moins environ. Est-ce clair ? »

Ben-Zouf ayant fait un signe d’assentiment, le professeur reprit gravement sa démonstration.

« Et maintenant, vous comprenez que les résultats que je viens d’obtenir avec un peson auraient été nuls avec des balances ordinaires En effet, les deux plateaux dans lesquels j’aurais mis, d’une part le groupe, de l’autre le poids d’un kilogramme, seraient restés en équilibre, puisque tous deux auraient été diminués d’une quantité précisément égale. Est-ce compris ?

— Même par moi, répondit Ben-Zouf.

— Si donc, reprit le professeur, la pesanteur est sept fois moindre ici que sur le globe terrestre, on doit en conclure que l’intensité de la pesanteur sur Gallia n’est que le septième de ce qu’elle est à la surface de la terre.

— Parfait ! répondit le capitaine Servadac, et nous voilà maintenant fixés sur ce point. Donc, cher professeur, passons à la masse.

— Non, à la densité d’abord, répondit Palmyrin Rosette.

— En effet, dit le lieutenant Procope, connaissant